L'Eglise passera t-elle par la grande tribulation ?
Sachez tout d'abord que la grande tribulation est pour Israël et non pour l'Eglise.
Jésus lui-même a enseigné que l'Eglise échapperait à la grande tribulation.
Nous avons un Père d'amour et aucun Père laisserai son enfant vivre cela...
L'Eglise doit être enlevée avant la manifestation de l'Antichrist 2 Thessaloniciens 2:6-8 nous informe que l'Antichrist ne peut se manifester avant que "celui qui le retient encore n'ait disparu". Ce qui l'empêche de se montrer publiquement, c'est l'Eglise qui est encore présente sur la terre.
Lot est un bon exemple. Il vivait dans un environnement extrêmement corrompu. "Car ce juste, qui habitait au milieu d'eux, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu'il voyait et entendait de leurs oeuvres criminelles" (2 Pierre 2:6-10). Selon Genèse 19:22-25, Lot était encore le seul qui empêchait la colère de Dieu de tomber sur Sodome et Gomorrhe. Il est clair que d'après le verset 22, Dieu refusait de juger ces deux villes tant que Lot y séjournait. Mais dès qu'il quitta ces lieux, le jugement de Dieu se manifesta.
Jésus, parlant de la période de la grande tribulation, fit allusion à Lot en disant : "Ce qui arriva du temps de Lot..., il en sera de même le jour où le Fils de l'homme paraîtra" (Luc 17:28-30). Si nous tenons compte de cette déclaration, l'Eglise sera enlevée avant que la colère de Dieu se manifeste sur la terre.
L'Eglise n'est pas destinée à subir la colère de Dieu.
Le mot "colère" est utilisé 13 fois dans l'Apocalypse pour décrire cette période de grande tribulation appelée aussi "la colère de l'Agneau" (Apocalypse 6:16). Dans toutes les références de l'Apocalypse, cette colère ne concerne pas l'Eglise mais s'adresse à Israël à cause de son incrédulité et aux nations pour leur jugement. L'apôtre Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:9, dit clairement : "Dieu ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ". Il affirme aussi : "Jésus nous délivre de la colère à venir" (1 Timothée 1:10), et "nous serons sauvés par lui de la colère" (Romains 5:9).
Je le répète nous avons un Père d'amour et aucun Père laisserai son enfant vivre cela...
Si l'Eglise traverserait la Grande Tribulation, cela voudrais dire que le Saint-Esprit présent dans l'Eglise (Corps du Christ) n'aurais aucune puissance face au déchainement de l'Antéchrist et que les prières de l'Eglise ne pourrais pas le terrassé? Dieu n'est-il pas plus puissant que satan?, non l'antichrist ne peux pas exercer son pouvoir si le Saint-Esprit est sur terre (Rappel de 2 Th 2:6). La Lumière ne cohabite pas avec les ténèbres et quel témoignages aurais l'Eglise face au païens? les seuls chrétiens qui resteront (Vierges folles) sont ceux qui n'auront plus d'huiles (Saint-Esprit). Donc n'empêcheront pas l'Antichrist d'agir pleinement sur terre a partir des 3 ans et demi (des 7 ans) ou satan donnera toute puissance a l'Antichrist .
Nous ne sommes pas dans la grande tribulation, mais vivons les tribulations depuis Actes des Apôtres.
Beaucoup disent Amen mais faite attention a certains enseignements. Lisez le verset c'est 2 Thessaloniciens 2:6.
Le livre de l'Apocalypse Présente l'enlèvement de l'Eglise avant la grande tribulation.
A partir du chapitre 4 de l'Apocalypse, une transition importante intervient dans le déroulement des événements prophétiques de ce livre, avec l'expression "après cela" signifiant "après ces choses". Ce changement est le point tournant de l'Apocalypse car il introduit la troisième partie. Le détail de ces trois périodes est donné par le Seigneur Jésus Lui-même (Apocalypse 1:19) en ces termes :
• Ecris ces choses que tu as vues (passé)
• Et celles qui sont (présent)
• Et celles qui doivent arriver après elles (futur)
A la lumière d'autres textes bibliques, le verset d'Apocalypse 4:1 s'intègre parfaitement dans la chronologie de la fin de l'histoire de l'Eglise sur la Terre, celle-ci s'achevant par l'enlèvement, juste avant la grande tribulation. Voici le verset : "Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite".
Plusieurs commentateurs bibliques voient dans l'expression "monte ici", adressée à Jean, une illustration symbolique de l'enlèvement de l'Eglise avant la grande tribulation, son temps sur la Terre étant arrivée à son terme. Alors le ciel s'ouvrira et les chrétiens seront enlevés. Puis les jugements de Dieu pourront commencer.
Plusieurs raisons peuvent confirmer ce point de vue :
• a) Les faits mentionnés dans Apocalypse 4:1, tels que "le son d'une trompette" , "une voix" et "l'enlèvement au ciel" ne ressemblent-ils pas aux événements cités dans 1 Thessaloniciens 4:16-17, passage clé parlant de l'enlèvement. "Car le Seigneur Lui-même, à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur".
• b) A partir de ce premier verset du chapitre 4, Jean entrevoit les événements depuis le ciel. Les termes "église" ou "églises" disparaissent totalement jusqu'au chapitre 22. D'autre part, l'enlèvement de Jean, transporté en esprit au ciel, peut être considéré comme une représentation typique de l'enlèvement de l'Eglise, juste avant la grande tribulation (chapitres 6 à 19).
• c) Le mot Eglise est utilisé 19 fois, 18 fois dans les trois premiers chapitres de l'Apocalypse et seule fois dans le dernier. Si, comme certains le disent, l'Eglise devait être présente sur la terre pendant la période de la grande tribulation, ou une partie de celle-ci, il faudrait qu'elle soit mentionnée au moins une fois à partir du quatrième chapitre, ce qui n'est pas le cas. Pourquoi en est-il ainsi si elle avait un rôle important à jouer pendant ce laps de temps ?
La conclusion est qu'elle ne sera plus sur Terre pendant la grande tribulation mais au ciel, jouissant de la présence de son Sauveur et Seigneur.
La grande tribulation est pour Israël et non pour l'Eglise
"La semaine", mentionnée dans Daniel 9:27 "Il (l'Antichrist) fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine... " correspond prophétiquement, selon les commentateurs bibliques, aux sept années de la grande tribulation destinées à Israël. Cette semaine représente la période de tribulation qu'Israël doit encore endurer (Daniel 9:24-27) et que le prophète Jérémie a aussi appelé "un temps d'angoisse pour Jacob" (Jérémie 30:7). Si ce temps d'angoisse est pour Jacob (Israël), il ne peut être destiné en même temps à l'Eglise. C'est seulement après cette "semaine", c'est-à-dire ces sept années de tribulation d'Israël, que Dieu établira son royaume de 1 000 ans (le millénium) sur la Terre.
Les discours prophétiques de Jésus sur la Montagne des Oliviers concernent Israël et non l'Eglise.
Les discours de Jésus à ses disciples, dans Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21, étaient une réponse à leurs questions concernant Jérusalem et le Temple (Matthieu 24:3). Ses disciples étaient juifs et que, par conséquent, leurs pensées étaient constamment orientées vers la venue du Messie sur la Terre. Ils ne pensaient pas du tout au retour de Jésus pour son Eglise, pour la simple raison qu'ils ne connaissaient encore pratiquement rien à ce sujet. Leur seule attente était la venue du Messie en puissance et en gloire, en vue de détruire les ennemis d'Israël et d'établir son règne dans le monde.
Le "commencement des douleurs" (Matthieu 24:8) se rapporte aux premières douleurs d'Israël (Matthieu 24:15-21). L'abomination de la désolation (Matthieu 24:15) se réfère à une prophétie de Daniel concernant Israël (Daniel 11:31 ; 12:11) ; celui-ci n'a jamais mentionné l'Eglise.
La mention de Judée (Matthieu 24:16) confirme le fait que cette prophétie est pour Israël, non pour l'Eglise. Les destinataires de cette prophétie devaient prier pour que leur fuite pendant ces jugements à venir n'arrivent pas un jour de sabbat (Matthieu 24:20), jour saint pour les juifs mais pas pour l'Eglise.
Finalement, les "élus", dont il est question dans Matthieu 24:22, correspondent à Israël et non à l'Eglise, comme le montre le contexte. Dans les Ecritures, Israël est aussi appelé "l'élu" de Dieu : "Pour l'amour de mon serviteur Jacob et d'Israël mon élu" (Esaïe 45:4 ; 42:1 ; 65:9-22).
Lisez Apocalypse 3:10, voici une autre promesse de délivrance de la grande tribulation pour l'Eglise. Dans ce passage adressé à l'Eglise, il est dit : "Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en Moi, Je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre" (Apocalypse 3:10). La préposition grecque "à" dans "à l'heure de la tentation", signifie "hors de" ou "en dehors de" et cela dans la plupart des versets où elle figure. Mais elle peut aussi parfois signifier "pendant" ou "au sein de". A cause de cela, certains en ont déduit que l'Eglise sera présente sur la terre "pendant" ou "au sein de" la grande tribulation. Face à ce dilemme, c'est encore le contexte du verset qui nous aidera à trouver la bonne interprétation.Apocalypse 3:10 fait bien référence à la période de "la grande tribulation", et non aux tribulations des chrétiens, puisqu'elle est destinée à tous "les habitants de la terre". Cette expression "habitants de la terre" concerne directement les incroyants et non les chrétiens. On retrouve plusieurs fois cette mention dans le livre de l'Apocalypse mais elle s'applique toujours aux incroyants qui sont l'objet de cette colère divine (Apocalypse 6:10 ; 8:13 ; 11:10 ; 12:12 ; 13:8-12 et 14 ; 14:6 ; 17:2-8).
De plus, c'est une erreur de dire que les chrétiens de la période de la grande tribulation seront gardés "pendant" cette persécution, comme certains l'enseignent, puisque beaucoup d'entre eux seront obligés de mourir comme martyrs (Apocalypse 6:9-11 ; 7:9 -14 ; 20:4).
L'enlèvement prévu à la fin de la grande tribulation deviendrait impossible, étant donné qu'il n'y aurait pratiquement plus de chrétiens à enlever.
Vouloir faire passer l'Eglise par la grande tribulation est un piège.
On veut ainsi lui dérober l'espérance glorieuse qu'est la sienne, celle d'être enlevée soudainement par le Seigneur qui vient chercher son Epouse.
Cette conception erronée nous pousse à avoir pour point de mire l'arrivée de l'Antichrist, la colère, et non l'enlèvement de l'Eglise et notre délivrance.
Si la glorieuse espérance de notre enlèvement nous est ôtée, nous perdrons une des plus grandes motivations qui nous poussent à nous sanctifier dans l'attente du prochain retour de notre Seigneur (1 Jean 3:3) . L'Eglise de ces temps de la fin ne serait alors plus au bénéfice de cette consolation merveilleuse et unique qu'est la sienne et qui a puissamment soutenu les chrétiens de toutes les générations antérieures, les aidant à traverser les plus grandes épreuves (1 Timothée 4:18).
Date : 20.08.2009 | By Ev. Kenzo David | Ministère Réveil pour la Moisson
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